Les
femmes sont innovatrices, les hommes plus conservateurs. Bien que les femmes
âgées soient aussi conservatrices. Pas parce qu'elles sont vieilles
et ainsi défendraient les anciennes manières de faire, mais
parce que étant âgées, ménopausées, leurs
intérêts se confondent avec ceux de l'oligarchie masculine. Les
significations et la pertinence des identifications de genre, d'âge,
familiale varient dans le temps, ainsi que la capacité de contraindre
et d'échapper aux contraintes et donc les intérêts. Partout
les "petites", les "jeunes filles" (pequenas, meninas
au Cap-Vert) sont sur la
brèche, urbaines, elles s'éduquent, tentent d'échapper
aux modèles habituels de femmes distribuées par des hommes,
elles sont économiquement indépendantes, ou tentent de l'être,
elles monaient leurs faveurs, "cadeaux", elles sont réifiées
comme des corps à posséder, à exhiber. Elles sont consommées
et veulent consommer. Elles veulent être plus libres.
Je
ne peux pas comprendre le travail de la femme sans penser à sa situation
dans les institutions du mariage, de la famille, face aux lois. Il y a la
loi de l'état et d'autres lois et à ces lois-là, locales,
masculines, des résistances spécifiques. Je voudrais raconter
une histoire qui illustre cela. Cliquez.