Souvent plus endurantes que leurs compagnons, partenaires, les femmes âgées continuent, jusqu'au bout de leurs forces, au service de leur famille. Prenant soin des petits-enfants quand leurs parents, ses enfants, travaillent en ville, ont immigré, se sont séparés. Dans une certaine mesure, elles sont essentielles à la reproduction quotidienne des familles, c'est-à-dire, de ses enfants et des enfants de ses enfants. Comme au Mozambique, on trouve dans ces femmes âgées, une sagacité qu'elles ont tenue coi pendant leur vie. La vieillesse délie leur langue. Leur franc parler les rend belles. Et pourtant, elles disent, "dja N'dana!", "je suis déjà flétrie"