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y a un genre Chokwé, on en retrouve des pièces dans de nombreux
musées ethnographiques, qu'elles soient de la RDC ou de l'Angola. Il
me semble aussi en retrouver les traits dans certains visages
angolais. Comment ce genre a-t-il évolué, disparu, perdu,
régénéré, enfui? Y a-t-il un dialogue entre ces
formes inscrites dans la mémoire, et les "événements"
angolais? Je me suis posé la même question à propos de
la sculpture Makonde (voir par exemple - les sculptures suivantes http://www.ukm.uio.no
, http://cti.itc.virginia.edu
dont j'avais pu admirer des pièces avant mon départ pour le
Mozambique; me posant la même question, pour finalement ne pas y répondre,
mais seulement accompagner des sculpteurs de la Province de Manica, où
je résidais tentant saisir leurs héritages mais surtout
me réjouissant de leurs expressions.